fragments

Porte de Montreuil, périf extérieur, janvier 2012

Mercredi 30/07/2008 19h57 Porte de la Villette. Périf extérieur

Un homme marche le long du parapet extérieur dans le sens inverse de la circulation. Il a entre 30 et 35 ans. Il pote les cheveux longs, des lunettes et des vêtements marron. Son T-shirt semble porter une inscription. Il n’a pas de sac. J’écoute « Aimer ce que nous sommes » de Christophe.

 décembre 2011

 (…)La fenêtre donne sur le périphérique, et plus précisément sur la courbe - un angle droit légèrement arrondi - que décrit celui-ci entre la porte de la Villette et la porte de Pantin.  
      Les véhicules au sortir de la courbe, sur le périphérique extérieur, ou à l’entrée de celle-ci, sur le périphérique intérieur, roulent à une vitesse élevée et régulière, sans-à-coups :la circulation est fluide.  
       Il en émane une rumeur ample et uniforme, le seul bruit qui par instants se détache de la masse indistincte des autres étant celui des motos de grosse cylindrée. La température extérieure est supérieure de plusieurs degrés à la moyenne saisonnière, mais il s’agit désormais d’un accident si fréquent qu’il peut être tenu pour la nouvelle norme.

                                                                                                                                 Jean Rolin,La clôture (prologue),P.O.L., 2001

porte de bagnolet, 03 février 2011

Vendredi 1^er août (2008)

14h14. Porte de Pantin/ périf intérieur. Un homme d’âge mur et un peu corpulent marche le long du parapet extérieur dans le sens contraire à la circulation. Il porte des lunettes, un jean et un T-shirt de couleur claire et sous le bras droit un grand tube gris. Quand j’arrive à sa hauteur, il trébuche. J’écoute une sonate de Bach.

14h17. Porte de Bagnolet.

Un homme marche sur le talus extérieur dans le sens contraire à la circulation. Il est jeune, tient une muselière dans la main droite. Je ne vois pas de chien.

Quai d'Issy, 11 septembre 2011

Dimanche 30 Octobre 2004/ 11h50

Périf extérieur/ Porte d’Asnières.

Sur le terre-plein herbu séparant la voix d’accès, au périf lui-même,

un homme assis que je vois de dos se restaure.

J’écoute « Pièces pour piano » de Debussy.

périphérique, juin 2009

Un homme comme une statue. Bashung chante « Dans la foulée ».

(mercredi 18 Août 2008, 8h10, périphérique extérieur, porte de Bagnolet).

Un homme marche le long du parapet extérieur en portant un bouquet de fleurs rouges sur l’épaule.

Je ne vois que son dos. Bashung chante : « Je me dore ».

(même jour, 21h30, périphérique intérieur peu avant Porte de St Ouen.)