Place Clichy, 11 avril 2013
Place Clichy, 11 avril 2013
Le Wepler, place Clichy , 31 janvier 2013
...au bout de la nuit, et aussi Jours tanquilles à Clichy..Et encore d'autres. Ici furent écrits des livres , composées des chansons, pensés des films. Des amants se sont rencontrés , puis quittés. Les vieilles dames du quartier viennent chaque jour à l'heure du thé...
Août 2012
L’ilot central avec la bouche de métro. Manque le kiosque, vétuste et désuet qui étalait sur tout l’ilot ses piles de journaux. On y trouvait des raretés, des trésors et de vieilles cartes postales écornées et jaunies avec des DS jaunes et le Gaumont Palace. Il a muté de quelques mètres et a endossé l’uniforme de tous les kiosques parisiens, surement plus confortable pour le kiosquier mais…Sur cet ilot, Antoine D. surprit sa mère embrassant son amant. Au fond, la toile rouge grenat du store du Wepler….link
© François Sculier
Pas très loin de la Place de Clichy, l'ami Jean -Luc veille.
Puis ils marchèrent dans le noir jusqu'à la Place Clichy, assurément une des plus belles de Paris le soir avec sa lumière de charbon. (Jean-Luc Godard, Bande à part, 1964).
septembre 2012
Dans mon archéologie de la Place de Clichy, à l'angle du passage Lathuille et de la rue Forest, il y a cet immeuble.Je l'ai longé , contourné , regardé des centaines de fois. Il a fait partie de mon paysage quotidien pendant des années. J'ai pris des cafés au Floride mais je n'ai jamais mangé au Chicken corner.Au deuxième étage , là où les volets ouvrent les bras sur la Place, Antoine Doinel vint habiter dans Antoine et Colette. C'est dans cette chambre que Fabienne Tabard vient lui rendre visite. Chaque fois que je passe là je ne peux m'empêcher de guetter les ombres de Jean-Pierre Léaud et de Delphine Seyrig, derrière les vitres du deuxième étage.
Place de Clichy, 27 octobre 2012
J'ai toujours vu cet immeuble comme une figure de proue de la Place. J'y ai connu la brasserie Le colonel Chabert en lieu et place de l'actuel Quick et à l'autre angle Le Mery dont l'enseigne est toulours là , fut un cinéma de quartier puis un cinéma porno, puis une salle de spectacle, puis plus rien. Entre les deux , la Librairie de Paris, éternel repère des lecteurs des alentours.Je ne suis jamais monté dans les étages. Je n'ai jamais découvert la Place depuis un des hublots. Un jour peut-être ce point de vue me sera offert.
Françoise Poulin-Jacob